Vous allez déclarer vos revenus locatifs pour la première fois, ou souhaitez investir dans l'immobilier ? Alors que le type de location (meublé ou non meublée) est simple à déterminer, beaucoup de propriétaires-bailleurs ne sont pas sûrs de leur régime d'imposition. Nous vous aidons à y voir plus clair entre le régime foncier et le BIC !
Il est important de faire la distinction entre les revenus fonciers et les bénéfices industriels et commerciaux (BIC). En effet, les locations meublées sont imposées dans la catégorie des BIC (bénéfices industriels et commerciaux), alors que les revenus issus de la location vide sont imposés dans la catégorie des revenus fonciers.
Cette distinction est importante car les régimes d'imposition sont différents.
Qu'il s'agisse de revenus fonciers ou de bénéfices industriels et commerciaux (BIC), chacune des ces deux catégories propose deux régimes fiscaux au choix pour déclarer les revenus de location : le micro et le réel.
Au régime micro foncier le contribuable bénéficie d’un abattement forfaitaire de 30 %; au micro BIC l'abattement est de 50 % (71 % lorsque le bien est classé meublé de tourisme).
Au régime réel, en plus des charges qui sont déductibles des revenus au régime foncier, le régime réel BIC permet d'amortir le bien (environ 3 % par an de sa valeur), et dans certains cas de déduire les frais d'acquisition (frais de notaires et honoraires d'agence). Ce qui réduit fortement l'imposition sur les revenus de location.
Pour bien déclarer ses revenus locatifs meublés ou non meublés, il est primordial de ne pas se tromper de catégorie et de choisir le régime fiscal le mieux adapté à sa situation, cela ayant un impact fort sur le montant de l'imposition.
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Article rédigé par Maud Velter
• PLF 2024
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